Comment respirent-ils ?

Comment respirent les poissons ?

Les poissons respirent l’oxygène dissout dans l’eau grâce à leurs branchies. Les branchies sont constituées d’un squelette portant deux fines lamelles très vascularisées.

 

Le fonctionnement de l’appareil respiratoire : l’eau pénètre dans la bouche. Il entre dans le pharynx puis ressort soit par les ouies chez les poissons osseux, soit par les fentes branchiales chez les lamproies, les requins et les raies. Les lamproies possèdent 7 paires de fentes, les requins et les raies en possèdent généralement 5 paires. Le sang est séparé du milieu extérieur par une mince membrane au niveau des branchies continuellement baignées par un courant d’eau. Cette membrane permet des échanges gazeux, le sang absorbant de l’oxygène et rejetant une partie de son gaz carbonique.

 

Chez certaines espèces comme l’alose, le hareng ou la sardine,les branchies sont constituées d’un squelette portant des épines appelées branchicténies ou branchiospines, dans la cavité du pharynx. Les branchicténies peuvent être très longues et très serrées, formant comme des filtres devant les fentes branchiales. Elles retiennent le plancton qui constituent la nourriture de ces poissons.

Comment respirent les coquillages bivalves ?

Les 2 branchies des bivalves sont reliées à la masse viscérale par l’intermédiaire de l’axe branchial. Chaque branchie est constituée de deux rangées de filaments, les filaments internes et les filaments externes. Chaque filament est relié à son voisin par des touffes de cils qui délimitent entre eux des espaces, les ostias. Les faces latérales des filaments sont garnies de cils qui, par leurs mouvements, entretiennent la circulation de l’eau dans la cavité palléale. Chez les coquillages bivalves, les branchies servent à la respiration mais elles jouent aussi un rôle important dans l’alimentation.

 

Les branchies de la moule © Ifremer/Le Gall d'après un dessin de JJ Vayne 

Comment respirent les crustacés ?

Chez les crustacés aquatiques de grande taille, l’appareil respiratoire est constitué de lamelles ou de filaments branchiaux enfermés dans une cavité branchiale située dans le céphalothorax. La circulation de l’eau est assurée par les battements du maxille, un appendice de l'appareil bucal du crustacé. Les branchies sont en relation avec l’appareil circulatoire pour réaliser des échanges gazeux.

Comment respirent les escargots de mer ?

Chez les gastéropodes les plus primitifs, l’appareil respiratoire est constitué d’une ou deux cténidies situées au-dessus de la tête, de part et d’autre de l’anus.

Chez les gastéropodes les plus évolués, les branchies tendent à disparaître et la cavité palléale devient le lieu des échanges respiratoires. Ainsi, les prosobranches possèdent 1 ou 2 branchies en avant du cœur ; les opisthobranches ont une seule branchie en arrière du cœur, quant aux pulmonés, ils n’ont plus de branchies, la cavité palléale fonctionnant comme un poumon à air ou à eau.

 

Système respiratoire des gastéropodes prosobranches qui peuvent avoir une ou deux branchies.

© Ifremer/Le Gall d'après un dessin de JJ Vayne 

Comment respirent les oursins ?

Chez la majorité des oursins les échanges gazeux (absorption d’oxygène et rejet de CO2) se font au niveau de la peau. Si la peau est trop épaisse l’oursin utilise d’autres organes spécialisés, comme par exemple les podias. Ceux-ci peuvent capter l’oxygène grâce à leurs vésicules et le transmettre aux différents organes.

Certains oursins à peau épaisse respirent à l’aide de "poumons", deux tubes placés de chaque côté du rectum. Leur anus aspire l’eau qui est envoyée dans les poumons . Puis les poumons se rétractent pour expulser cette eau. Des cils permettent de la distribuer.

D'autres oursins, comme les oursins réguliers, possèdent 10 fentes sur leur test. De ces fentes peuvent sortir de petits sacs tégumentaires qui jouent le rôle de branchies.

Comment respirent les céphalopodes ?

C’est la cavité palléale du céphalopode qui lui permet de respirer. Elle fonctionne comme un poumon à eau. En effet, grâce à de faibles contractions l’animal expulse l’eau contenu dans sa cavité palléale.