Techniques alternatives

Les engins dormants (lignes, nasses à poissons, casiers à crustacés, etc.) peuvent être très sélectifs en fonction des appâts naturels ou artificiels ou des maillages utilisés. Une étude sur les lignes de traîne automatique à thon germon sur navires professionnels (OP CAPSUD à Bayonne) a par exemple montré la faisabilité technique et économique d’un scénario avec un équipage de trois personnes, et avec une capture exclusive de thon germon.

Les essais de casiers à langoustines testés dans le cadre du projet ITIS montrent le potentiel de cette technique pour pêcher de façon très sélective.

Enfin, toujours dans le cadre du projet ITIS-SQUAL, des essais sont en cours sur des nasses à poissons. La sélectivité est bien sûr liée au maillage utilisé mais peut également être quasi-totale, les poissons capturés étant la plupart du temps vivants. Il est donc possible de les relâcher en fonction des contraintes commerciales ou réglementaires.

 

 

Des études bio-technico-économiques sont en cours pour définir les conditions de viabilité de ces différentes techniques.