Pêcheurs maritimes de loisir
La pêche maritime de loisir est une pêche dont le produit est destiné à la consommation exclusive du pêcheur et de sa famille. Les personnes qui pratiquent la pêche de loisir ne sont pas autorisées à vendre le produit de leur pêche.
En France, on évalue à 2,5 millions le nombre de personnes pratiquant la pêche de loisir sous toutes ses formes : pêche à pied, pêche du bord, pêche embarquée, pêche sous-marine.
Importance de la pratique des différentes formes de pêche maritime de loisir, d'après l'enquête BVA/Ifremer, 2005
La Bretagne et la Normandie sont les deux régions où la pêche de loisir est le plus pratiquée. 25% de la population y pratique la pêche à pied au moins une fois par an. 82% sont des hommes. La pêche de loisir se pratique tout le long de l’année, mais la plupart des sorties ont lieu en juin, juillet et août. La grande majorité des personnes pratiquant ce loisir ne pêchent pas plus de 2 Kg par an et par personne.
- 67% des prises sont des coquillages,
- 55% des poissons,
- 31 % des crustacés,
- 12% des céphalopodes.
Les espèces ciblées sont essentiellement,
- pour les coquillages : la moule, la coque et la palourde
- pour les poissons : le bar, le maquereau, la dorade
- pour les crustacés : la crevette, le tourteau, l’étrille
- pour les céphalopodes : la seiche et le poulpe
Parfois les zones de pêche de loisir coïncident avec les zones de pêche de certains professionnels. La cohabitation est parfois difficile.
La réglementation générale
La pêche maritime de loisir est règlementée par le décret du 11 juillet 1990, modifié le 21 décembre 1999. Elle est soumise à la réglementation applicable aux pêcheurs professionnels pour ce qui concerne la taille minimale des captures autorisées, les caractéristiques et les conditions d’emploi des engins de pêche, les modes et les procédés, ainsi que les zones, périodes, interdictions et arrêtés de pêche.
Afin d’assurer la sécurité, la salubrité, la santé publique, et, en vue de préserver les ressources marines, les autorités compétentes peuvent prendre des mesures complémentaires visant à :
- réduire le nombre d’engins autorisés à bord des bateaux
- fixer les procédés de pêche pour la pêche sous-marine et la pêche à pied
- fixer les caractéristiques et les conditions d’emploi des engins autorisés
- interdire d’une façon permanente ou temporairement l’exercice de la pêche dans certaines zones ou à certaines périodes
- interdire ou limiter la pêche et le transport de certaines espèces
- établir des zones de protection autour des zones d’élevage, des structures artificielles ou des dispositifs de concentration de poissons
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Les différents types de pêche de loisir