Les casiers

Egalement appelés « nasses », les casiers sont des pièges. Ils sont constitués d’une structure rigide recouverte de filet, et d’une ouverture, la goulotte. La goulotte (il peut y en avoir plusieurs) est disposée de telle manière que l’animal puisse entrer dans le casier mais très difficilement en ressortir.

 

 

Le principe de la pêche au casier est d’attirer les animaux ciblés en plaçant un appât à l’intérieur. Une autre technique d’attraction consiste à faire croire à l’animal, comme le poulpe, que le casier est un abri. Lorsque l’on veut capturer des animaux, comme la seiche, on utilise l’attraction sexuelle en période de reproduction. En plaçant dans le casier des femelles ou de jeunes mâles on attire les mâles.

La pose de casiers se fait par filières, c’est-à-dire que les casiers sont reliés les uns aux autres et lestés pour bien reposer sur le fond. Un navire caseyeur peut mettre à l’eau plusieurs centaines de casiers.

 

 

 

 Espèces pêchées : 
 La plupart du temps on utilise des casiers pour pêcher des crustacés, mollusques gastéropodes (buccins) et céphalopodes (poulpes). Mais il existe aussi des nasses à poissons, généralement de plus grande taille.
 

 Lieux de pêche : 
 Proche de la côte, à profondeur relativement faible.

 

Les avantages :

  • Les casiers sont sélectifs. En effet les animaux capturés d’une taille inférieure à la taille légale peuvent être rejetés à l’eau vivants.
  • Respectueux des habitats, ils ne créent pas de dommage sur les fonds marins.
  • Les produits ramenés à bord sont d’excellente qualité puisque les animaux restent vivants dans les casiers.

 

Les inconvénients :

  • L’effort de pêche est difficilement contrôlable.
  • La technique n’est pas universelle, car bien qu’il soit possible de réaliser des nasses à poisson, les casiers sont surtout utilisés pour capturer les crustacés et certains mollusques gastéropodes.