Myfish

Maximising Yield of Fisheries while balancing ecosystem, economic and social concerns

Le contexte

Le concept RMD a été adopté comme principe fondamental dans le livre vert sur la réforme de la PCP en 2009. Ceci implique que la gestion des stocks doit intégrer le Rendement Maximal Durable d’ici 2015. Ce but est d’autant plus difficile à atteindre qu’il n’existe aucun accord sur l’interprétation des termes « durabilité » et « rendement » et que nous ne savons pas quels pourraient être les effets sur l’écosystème et les effets socio-économiques de la gestion d’un stock basé sur le RMD.
L’objectif du projet Myfish est de définir le RMD dans toutes ses variantes en favorisant le rendement plutôt que la biomasse et en tenant compte du fait que les différentes espèces marines ne vivent pas isolées dans l’écosystème. De plus Myfish redéfinira le terme « durable ». Celui-ci devra signifier qu’un bon niveau environnemental (MSFD) a été atteint, que la catastrophe socio-économiques est évitée et que les niveaux de risques sont acceptables. En bref, Myfish vise à intégrer le concept du RMD aux principes généraux de la politique commune des pêches .
L’approche de précaution et l’approche écosystémique : Le projet consiste à atteindre ces deux objectifs en confiant la gestion des pêcheries au CCR qui font participer les principaux acteurs concernés (industries de la pêche, ONG et gestionnaires). Les modèles existants sur les pêcheries et l’écosystème seront modifiés de façon à développer des mesures sur le rendement qui soient acceptées par le maximum d’acteurs, sans perdre de vue la réduction de l’impact sur l’écosystème et des effets socio-économiques.
Des plans d’actions seront proposés et les aspects socio-économiques seront confiés à la perspicacité des acteurs. Enfin, les effets des changements environnementaux et socio-économiques sur les variants du RMD seront étudiés et des procédures développées pour adapter le RMD à ces changements. Le projet mettra en œuvre l’expertise de 26 partenaires de disciplines différentes y compris les sciences halieutiques (pour les pêcheries et les écosystèmes) et les sciences économiques et sociales.

Les partenaires

 

Le budget

 

Les coordinateurs

Coordinateur du projet : Philippe Moguedet
Responsable du projet au sein d’Ifremer : Pascal Laffargue